6h30 du matin : c’est l’heure de se lever pour Paul. Comme tous les jours depuis un moment, il a du mal à sortir du lit. Il s’est réveillé plusieurs fois dans la nuit en pensant à un problème qui le préoccupe au bureau, et il a la boule au ventre à l’idée d’y retourner. Il est tendu, fatigué et stressé : la journée ne pouvait pas mieux commencer…
Son quotidien au bureau n’est pas beaucoup mieux. En effet, ces journées sont devenues monotones, et il réalise désormais la plupart de ses tâches par automatisme. Il ne participe plus aux sorties avec ses collègues non plus, il ne s’y sent plus à l’aise. Pendant ses pause, il va même jusqu’à s’isoler, et il a aussi recommencé à fumer pour pouvoir en prendre plus. Il ne se reconnaît plus.
En somme, tu l’auras compris : ce n’est pas la grande forme pour Paul.
Quels sont les signes de souffrance au travail ?
On parle de souffrance au travail lorsque celui-ci a un important impact négatif sur ta santé mentale. Ce mal peut être lié à ton travail en lui-même ou à tes conditions de travail. Surmenage, mal-être, burn-out, etc. : la liste de ce qu’on qualifie de souffrance au travail est longue.
Le phénomène n’épargne aucun secteur d’activité. Les raisons de cette souffrance peuvent varier :
- Cela peut être à cause d’une forte pression au travail en raison du niveau d’exigence ou d’un sentiment d’abandon de la part de ta hiérarchie ou de ton équipe ;
- Une perte de sens au travail
- Un déséquilibre entre ton investissement dans ton travail et les gains ;
- Dans certains cas, le sentiment de souffrance au travail peut également venir de tensions, de difficultés relationnelles, voire de harcèlement.
Non traitée, cette souffrance peut mener à l’épuisement professionnel voire à la dépression. Si tu es dans cette situation, des solutions existent pour sortir de cet état.
L’épanouissement au travail peut te sembler être une notion lointaine, voire utopique, mais sache que c’est possible de l’atteindre. En effet, il résulte de petites choses dont tu as le contrôle.
Sortir de cette souffrance
La première étape est de reconnaître et d’identifier cette souffrance. Comme évoqué plus haut, il peut s’agir d’une perte de sens dans ce que tu fais, de problèmes relationnels ou encore d’un très haut niveau de stress en raison de ta charge de travail. Et ces problèmes entraînent des conséquences sur ta santé mentale (voire physique) qu’il te faudra également identifier.
Dans un second temps, il faudra que tu communiques. Tes collègues, tes amis, ta famille : parle-leur. T’isoler ne fera que renforcer ton sentiment de souffrance, et il sera plus difficile d’en sortir seul. Ton entourage pourra t’accompagner et te suggérer des solutions pour t’aider à aller mieux.
Tu peux également faire part de cette souffrance à ton médecin du travail. Pour cela, pas besoin d’attendre ta prochaine visite médicale obligatoire : tu peux le solliciter dès lors que tu en ressens le besoin. En revanche, s’il peut diagnostiquer un état de souffrance au travail, il n’est cependant pas apte à te remettre un arrêt de travail. Il te faudra en demander un à ton médecin traitant.
Peu importe la situation dans laquelle tu te trouves, il te faudra agir pour sortir de cet état.
Quelles solutions pour retrouver l’épanouissement ?
Si tu ne te sens pas épanoui, et que tu souffres même de plusieurs symptômes, de nombreuses possibilités s’offrent à toi. En effet : tout problème a sa solution.
Chaque profil étant unique, c’est très important que tu t’entoures de professionnels qui pourront t’aider selon ta situation.
La première chose à faire est de te concentrer sur toi.
Il est primordial que tu te donnes le temps de te reposer mentalement et physiquement, tout en étant suivi par ton médecin. Une fois que te sentiras mieux, ce sera plus simple pour toi de prendre du recul et considérer les options qui s’offrent à toi et qui te correspondent.
« Dois-je garder le même poste ? Revoir mes missions ? Une évolution interne à l’entreprise est-elle possible ? Peut-être faut-il que je change d’entreprise ? Et si je faisais une reconversion professionnelle ? Ou une formation ? »
Ça fait beaucoup de questions d’un coup, non ?
C’est bien de réfléchir à toutes ces pistes, mais il est encore trop tôt pour pouvoir y répondre. À ce stade, il est préférable de se poser et réfléchir. Prendre du temps au début, c’est en gagner pour la suite.
Pour ce type de situation, il peut être bon de faire un bilan de compétences.
Et on te dit pourquoi dans notre article : Un bilan de compétences, pourquoi ?
